Trois nouvelles pour commencer votre semaine : 6 novembre

Qu'est-ce qui a secoué le monde de la conformité cette semaine ? Jetons un coup d'œil.

Trois nouvelles pour commencer votre semaine : 6 novembre

La France demande à l'UE de se doter d'un organisme de surveillance pour lutter contre la corruption

(Politico)

La France, que des scandales récurrents ont ébranlée ces derniers mois, souhaite que l'Union européenne mette en place un organisme de surveillance indépendant pour lutter contre la corruption dans les institutions européennes.

Le président français Emmanuel Macron et la secrétaire d'État aux affaires européennes Laurence Boone présentent une proposition de commission anticorruption indépendante qui aurait le pouvoir de contrôler les salaires des fonctionnaires et d'identifier les conflits d'intérêts. Ils font actuellement pression sur les autres pays de l'UE pour qu'ils soutiennent cette proposition.

Pour démontrer son engagement dans la lutte contre la corruption, la Commission européenne a proposé en début d'année la création d'un conseil d'éthique doté d'objectifs ambitieux, mais ne disposant pas des pouvoirs nécessaires pour imposer des normes à l'ensemble des institutions de l'UE.

 

Les législateurs pressent Costco sur le travail forcé en Chine

(Wall Street Journal)

D'éminents législateurs américains interrogent Costco Wholesale sur les liens possibles entre les marchandises vendues dans les magasins de la société et le travail forcé en Chine.

Dans une lettre adressée au directeur général de Costco, W. Craig Jelinek, le député Chris Smith (R., NJ) et le sénateur Jeffrey Merkley (D., Ore.) ont demandé à Costco d'expliquer pourquoi l'entreprise vend des fruits de mer et des caméras de sécurité qui seraient liés à des violations des droits de l'homme dans la province chinoise du Xinjiang et ailleurs. MM. Smith et Merkley dirigent la Commission Congrès-Exécutif sur la Chine, composée de législateurs et d'employés de l'exécutif qui surveillent les progrès de la Chine en matière de droits de l'homme.

Dans un contexte de tensions bilatérales croissantes entre les deux pays, Washington s'en prend de plus en plus aux entreprises américaines pour exiger des informations sur leurs chaînes d'approvisionnement et leurs autres liens avec la Chine.

 

Joe Biden veut obliger les groupes technologiques à partager les résultats des tests de sécurité de l'IA

(Financial Times)

Une ordonnance de grande envergure de Joe Biden vise à réduire les risques posés par l'intelligence artificielle. Il obligera les entreprises dont les modèles d'IA sont susceptibles de mettre en péril la sécurité nationale des États-Unis à divulguer la manière dont elles assurent la sécurité de leurs produits.

Le président américain a signé le décret la semaine dernière, marquant ainsi l'action la plus large que l'administration ait entreprise à ce jour pour répondre aux préoccupations posées par l'IA, qui vont de la compétitivité à la sécurité nationale en passant par la protection de la vie privée des consommateurs. L'objectif de cette initiative est de mobiliser diverses agences basées à Washington, telles que les départements de la sécurité intérieure, de l'énergie et du commerce.

"Pour réaliser les promesses de l'IA et éviter les risques, nous devons gouverner cette technologie ; il n'y a pas d'autre solution", a déclaré M. Biden lors d'un événement organisé à la Maison-Blanche lundi.