Trois nouvelles pour commencer votre semaine : 22 avril
La police démantèle un cyber-gang mondial accusé de fraude à l'échelle industrielle
(BBC)
La police a réussi à démanteler un gang notoire qui utilisait un service technologique pour commettre des délits impliquant des SMS frauduleux. Cette opération a conduit à l'arrestation de 37 personnes dans le monde entier, et les autorités s'adressent maintenant aux victimes de ces escroqueries.
La police a constaté que les jeunes qui ont grandi avec la technologie numérique étaient les principales cibles de cette escroquerie par hameçonnage. Cette technologie criminelle permettait à des individus sans scrupules d'envoyer des messages trompeurs à des victimes sans méfiance, les incitant à effectuer des paiements en ligne.
Pour traduire le gang en justice, la police a spécifiquement ciblé le site web du gang, LabHost, qui était utilisé pour diffuser ces messages trompeurs. Cette plateforme dirigeait également les victimes vers de faux sites web, qui ressemblaient à des services légitimes de paiement ou d'achat en ligne.
L'UE s'apprête à infliger une amende au fabricant d'Oreo Mondelez pour avoir bloqué les ventes transfrontalières
(Financial Times)
Mondelez, l'entreprise américaine de confiserie qui possède des marques comme Oreo, Cadbury et Toblerone, pourrait se voir infliger une forte amende dans l'Union européenne (UE) pour avoir prétendument tenté de limiter les ventes entre les pays de l'UE.
Les autorités réglementaires de Bruxelles envisagent de prendre des mesures contre Mondelez pour avoir entravé les échanges transfrontaliers, ce qui est considéré comme préjudiciable aux consommateurs, en particulier en période de forte inflation. L'annonce et le montant de l'amende pourraient changer.
L'UE a commencé à enquêter sur Mondelez en 2021 en raison de préoccupations liées au commerce transfrontalier. L'enquête vise à déterminer si l'entreprise tentait d'entraver les importations moins chères par le biais du commerce "parallèle".
Les États-Unis infligent une amende de 20 millions de dollars à une entreprise thaïlandaise pour violation des sanctions contre l'Iran
(France24)
Les États-Unis ont infligé une amende de 20 millions de dollars à une entreprise basée en Thaïlande pour plus de 450 violations potentielles des sanctions contre l'Iran. Cette décision intervient au lendemain de la mise en œuvre par les États-Unis de nouvelles sanctions à l'encontre de l'Iran en réponse à la récente attaque contre Israël.
Cette mesure représente les efforts continus des États-Unis pour exercer une pression financière sur l'Iran, alors même qu'ils cherchent à désamorcer les tensions militaires entre l'Iran et Israël après une série d'attaques en représailles.
Selon une déclaration du département du Trésor, SCG Plastics, dont le siège est à Bangkok, a accepté de payer l'amende pour résoudre 467 violations apparentes des sanctions.
Ces violations ont conduit les institutions financières américaines à traiter 291 millions de dollars de virements électroniques entre 2017 et 2018 pour une société détenue conjointement par la National Petrochemical Company d'Iran.