Trois nouvelles pour commencer votre semaine : 19 février
Trump doit payer 450 millions de dollars de pénalité dans une affaire de fraude civile
(The New York Times)
Un juge de New York a rendu une décision défavorable à Donald J. Trump dans son affaire de fraude civile. Le juge l'a tenu responsable d'avoir conspiré pour manipuler sa valeur nette et lui a demandé de payer une pénalité de près de 355 millions de dollars, plus des intérêts qui pourraient s'élever à 450 millions de dollars. Cela pourrait épuiser complètement ses réserves de liquidités.
La décision du juge Arthur F. Engoron apporte une conclusion décisive à une affaire longue et tumultueuse dans laquelle le procureur général de New York a contesté les affirmations du président Trump concernant sa richesse. La décision du juge impose des sanctions sévères qui pourraient nuire aux affaires de l'ancien président, alors qu'il fait également l'objet de multiples poursuites pénales et qu'il cherche à revenir à la Maison-Blanche.
Le juge Engoron a interdit à M. Trump d'occuper pendant trois ans des postes de direction dans toute entreprise new-yorkaise, y compris dans sa propre organisation, la Trump Organization. Il a également imposé une interdiction de deux ans aux fils adultes de M. Trump et leur a ordonné de payer plus de 4 millions de dollars chacun. Cette décision soulève des incertitudes quant à la possibilité pour un membre de la famille de diriger l'entreprise dans un avenir proche.
Morgan Stanley accusée d'avoir trompé la BCE avec un faux titre de poste à Francfort
(Financial Times)
Un banquier de haut rang affirme que Morgan Stanley a créé un faux titre de poste pour tromper les régulateurs européens en leur faisant croire que la banque avait transféré du personnel important à Francfort pour obéir aux réglementations post-Brexit.
Le banquier a rejoint Morgan Stanley à Francfort en avril 2021 avec un salaire de 375 000 euros plus un bonus. Il a été promu directeur exécutif, un rang inférieur à celui de directeur général, et officiellement nommé "chef de la négociation des prêts".
Lors d'une audience contestant son licenciement de Morgan Stanley, le banquier a informé un tribunal de Francfort qu'un cadre supérieur lui avait demandé de ne pas utiliser activement son titre. Au cours de l'audience de décembre, le banquier a révélé que son supérieur l'avait informé que le titre de "chef du négoce de prêts" n'était qu'un poste fictif créé pour remplir des obligations réglementaires.
Un ancien cadre de Stericycle accusé de corruption à l'étranger
(The Wall Street Journal)
Un ancien cadre supérieur de Stericycle a été inculpé par les procureurs américains pour son implication présumée dans une opération de corruption au sein de la société de gestion des déchets médicaux. Cette opération impliquait le paiement non autorisé de 10,5 millions de dollars à des fonctionnaires au Mexique, au Brésil et en Argentine, dans le cadre d'un système de corruption à l'étranger.
Mauricio Gómez Báez, ancien vice-président senior de la division latino-américaine de Stericycle, est accusé de conspiration en vue d'enfreindre la loi sur les pratiques de corruption à l'étranger (Foreign Corrupt Practices Act).Gomez Baez a comparu jeudi devant le tribunal fédéral de Miami et a été libéré moyennant une caution d'un million de dollars.
Gómez Báez a été inculpé sans grand jury et aura une audience de changement de plaidoyer ce mois-ci, ce qui laisse supposer qu'il plaidera probablement coupable.