Trois nouvelles pour commencer la semaine : juin 12
UBS finalise le rachat du Credit Suisse
(Reuters)
UBS a annoncé qu'elle avait terminé son rachat d'urgence de Credit Suisse, créant ainsi une grande banque suisse avec un bilan de 1,6 trillion de dollars et plus de pouvoir dans la gestion de fortune.
UBS a annoncé qu'elle avait achevé son rachat d'urgence du Crédit Suisse, créant ainsi une grande banque suisse avec un bilan de 1 600 milliards de dollars et plus de pouvoir dans la gestion de fortune.
Lorsque Sergio Ermotti, PDG d'UBS, et Colm Kelleher, président du conseil d'administration, ont annoncé la transaction bancaire la plus importante depuis la crise financière mondiale de 2008, ils ont déclaré qu'elle serait source de défis et de "nombreuses opportunités" pour les clients, les employés, les actionnaires et la Suisse.
Le groupe gérera des actifs d'une valeur de 5 000 milliards de dollars, ce qui permettra à UBS d'occuper une place de premier plan sur des marchés clés où il lui aurait fallu des années pour croître en taille et en portée. La fusion met également fin aux 167 ans d'histoire du Credit Suisse, marqués ces dernières années par des scandales et des pertes.
JPMorgan accepte de transiger avec l'accusateur d'Epstein dans le cadre d'un recours collectif
(Financial Times)
JPMorgan Chase a décidé de régler l'un des deux procès choquants concernant sa relation de 15 ans avec Jeffrey Epstein. Le procès affirme que la banque a gagné de l'argent grâce au trafic d'êtres humains en ignorant de nombreux avertissements internes sur les crimes sexuels de leur ancien client.
L'accord a été conclu quelques heures seulement après qu'un juge fédéral a décidé que l'affaire, initialement portée par une seule accusatrice d'Epstein sous le nom de Jane Doe, pouvait être élargie à des centaines de femmes qui affirment que le financier en disgrâce a également abusé d'elles.
Grâce à cet accord, JPMorgan est sur le point de mettre un terme à deux affaires juridiques complexes qui ont fait les choux gras de la plus grande banque des États-Unis et mis dans l'embarras certains de ses cadres supérieurs.
George Soros donne le contrôle de sa fondation de 25 milliards de dollars à son fils
(The New York Times)
Après avoir dirigé pendant des décennies l'une des sociétés financières les plus connues et les plus actives sur le plan politique, George Soros cède sa fondation Open Society, dotée de 25 milliards de dollars, à son fils Alex.
Cette décision est une autre façon pour la vieille garde de Wall Street de faire des projets pour l'avenir. Mais ce changement est d'autant plus intéressant qu'il concerne l'aîné des Soros, qui est depuis longtemps la bête noire de la droite, car il donne sans vergogne 1,5 milliard de dollars par an à des causes libérales.
En décembre, Alex Soros, le deuxième plus jeune des cinq enfants de George, a été choisi pour diriger l'organisation. Il est également à la tête du super PAC Soros et le seul membre de la famille à siéger au comité d'investissement de la société de gestion privée Soros Fund Management.