Trois nouvelles pour commencer la semaine : 4 septembre
La Suisse projette de nouvelles lois anti-blanchiment ciblant les avocats, les conseillers et les trusts
(AML Intelligence)
La Suisse a annoncé mercredi qu'elle avait créé de nouvelles mesures pour combler les lacunes de ses lois sur le blanchiment d'argent. L'action est prise en réponse à la critique persistante du faible système AFC de la place financière, menée par AML Intelligence.
Si les nouvelles réglementations sont approuvées, les avocats, les comptables et les autres conseillers d'entreprise qui créent des sociétés de portefeuille, des fiducies ou des transactions immobilières seront également soumis à des obligations de déclaration et de diligence raisonnable.
Pour lutter contre le blanchiment d'argent par l'intermédiaire de sociétés écrans, le gouvernement a également fait part de son intention d'établir un registre central permettant de savoir à qui appartiennent les entreprises légales. Ces projets ont été annoncés pour la première fois en octobre.
UBS annonce un bénéfice record de 29 milliards de dollars
(New York Times)
À la demande du gouvernement suisse, UBS a accepté d'acheter son grand rival Credit Suisse au printemps pour un peu plus de 3 milliards de dollars. Les analystes et les investisseurs ont estimé que ce montant représentait une décote importante. Les récents résultats financiers d'UBS montrent à quel point il s'agissait d'une bonne affaire.
La banque a annoncé jeudi les résultats de son deuxième trimestre : un bénéfice de 29 milliards de dollars, le plus important bénéfice trimestriel de son histoire.
Toutefois, ce gain sur le papier masque les difficultés rencontrées par UBS pour mener à bien la fusion bancaire la plus importante depuis la crise financière de 2008. Au cours de ce processus, une partie importante de ses activités de banque d'investissement sera fermée et une partie de l'empreinte nationale de son ancien concurrent sera absorbée.
Goldman Sachs doit payer 5,5 millions de dollars pour des défaillances dans l'enregistrement audio lors d'une pandémie
(Wall Street Journal)
Goldman Sachs a accepté de payer environ 5,5 millions de dollars pour répondre à des allégations selon lesquelles elle aurait enfreint la réglementation en matière de tenue de registres et un accord de règlement antérieur en ne conservant pas les conversations téléphoniques mobiles de ses traders au début de l'épidémie de grippe aviaire COVID-19.
La Commodities Futures Trading Commission a révélé la sanction civile mardi, marquant le plus récent règlement contre Goldman pour tenue inadéquate des registres. En septembre, Goldman a accepté de verser un total d'environ 200 millions de dollars à la Securities and Exchange Commission et à la CFTC.
La société avait en effet admis que ses traders avaient enfreint la réglementation en matière de tenue de registres en utilisant des applications de messagerie interdites, telles que WhatsApp, pour discuter de leurs affaires. Cette mesure d'exécution a suscité un débat sur les infractions récurrentes et le respect de la réglementation en matière de travail à distance.